Monsieur Laurent Russier, s’est déplacé à Pleyel pour effectuer une conférence des projets d’aménagement urbain sur notre ville et défendre les projets immobiliers. Beaucoup de grands horizons, avec des volontés fortes tel que « sauver notre territoire de la désindustrialisation », « developper le tertiaire », ou encore « endiguer le chômage des jeunes ». Sauf que ce discours ne cesse de revenir à chaque veille électorale, et que le résultat n’y a pas. Au contraire, la fracture sociale s’est accélérée dès la venue du stade de France en 1998. Et qu’aujourd’hui, la politique d’aménagement de notre ville ne cesse d’attirer les investisseurs financiers, au détriment de la population dionysienne.

Retour sur la mise à disposition de l’enquête publique, qui a eu lieu du 15 avril au 21 mai 2019. Voici un lien pour en prendre connaissance :

https://www.enquetes-publiques.com/Enquetes_WEB/FR/DOSSIER-C.awp?P1=EP19148

De nombreuses revendications y ont été inscrite, et voici l’observation que nous avons envoyé à l’enquêteur :

Notre association de défense des droits des habitants LES MEMOIRES PLEYEL s’est constituée au lendemain de la mise à disposition de cette étude d’impact.

Votre projet de ZAC PLEYEL, de FUP et de DUP, ne prend pas en compte les habitants de Pleyel, ni leur environnement et leurs besoins. L’autorité environnementale émet d’ailleurs, des réserves sur votre projet. 

D’un point de vue éthique, la ZAC PLEYEL crée une zone de discrimination de fait. Avec la construction d’un nouveau quartier isolé à l’existant. 
Les derniers habitants présents face à la future gare se voient également expropriés. Avec une DUP (Déclaration d’Utilité Publique) qui ne justifie absolument pas l’utilité publique.  

Comment installer une médiathèque sur une surface foncière non disponible ? Alors que vous possédez les terrains alentours. Et que vous avez modifié le PLU qui permet de construire en vertical si vous manquez de place. Mais surtout que la ZAC PLEYEL et le FUP projettent de créer 310000m2 de surface de plancher. 

Vous souhaitiez créer à la base, un pont entre La Plaine/RER D et Pleyel. Aujourd’hui avec l’évolution constante du FUP, il s’agit d’un pont à bâtiments multiples.

Nous demandons prioritairement l’annulation du projet de « Déclaration d’Utilité Publique » (DUP) qui n’est aucunement justifié. 

En solution alternative, nous vous transmettons l’idée de réserver une surface de plancher au cœur du franchissement (FUP) pour y accueillir une médiathèque encore plus illuminée par les vues dégagés. 
Cela permettrait aussi de renommer ce bâtiment pont, LE PONT DU SAVOIR et de la diversité culturelle. Sur lequel pourront se rejoindre à mi-chemin, habitants de Pleyel et de la plaine Saint Denis. 
Un pont du savoir pour symboliser la culture et la création voulu par le CDT.

Les habitants on formulés plusieurs idées pour peu que la mairie accepte de les écouter.

Nous observons également la fracture du quartier Pleyel avec le refoulement de l’échangeur A86 vers le centre de pleyel. 
Nous aurons d’un côté un centre de Pleyel complètement saturé, et congestionné, pour mieux décongestionner la future ZAC PLEYEL. Ce qui accentuera de fait, la fracture sociale entre habitants existants et nouvelle ZAC.
A cela, viennent s’ajouter les problèmes de pollutions et nuisances engendrés pour les riverains et le principal groupe scolaire du quartier, Anatole France.

Le quartier Pleyel, a toujours souffert du manque de service public. Ses habitants se sont toujours tourné vers la mairie de saint Ouen pour ses besoins : santé, alimentations, postaux, et autres.
C’est pourquoi, il faut profiter de l’occasion, pour inclure cette fois, un véritable projet d’aménagement concerté pour réparer cette injustice.

La ZAC PLEYEL a pour objet de faire émerger « LES LUMIERES PLEYEL ». 
Nous répondons qu’il ne peut y avoir de LUMIERE à l’avenir, sans MEMOIRE de l’éxistant et de ce qui a existé. 

On ne peut tirer un trait sur le passé du quartier et ses habitants, pour construire un ensemble futuriste qui n’aura aucune signification pour les dionysiens. 
Il faut faire des dionysiens, des acteurs de l’évolution et non des spectateurs exclus et désabusés.

Merci.

LES MEMOIRES PLEYEL
lesmemoirespleyel@gmail.com

L’association Les mémoires Pleyel a été initiée par les habitants de la rue Pleyel à Saint Denis au lendemain de la mise à disposition de l’étude d’impact affiché le 15 avril 2019 à Pleyel. Notre association a pour but de défendre le droit des habitants de pleyel. Notamment face au projet de ZAC Pleyel, et de DUP (Déclaration d’utilité publique) imaginée sur la rue pleyel par les élus de la mairie de Saint Denis et de Plaine Commune. Mais qui ne respecte pas absolument pas ses prérogatives, puisqu’il n’existe aucune utilité publique autre qu’un projet de médiathèque. Et qui peut être facilement construit ailleurs parmi les 310000m2 de surface que les élus veulent faire émerger autour de la futur gare du grand paris. En encourageant les plus grands promoteurs immobiliers.

Ainsi, les habitants sont nombreux à se voir imposer un projet par la mairie, qui est censé être concerté par les habitants et pour le bien du développement urbain.

Face au danger d’expropriation des petits propriétaires anciens de la rue Pleyel, qui sont quelque part, les derniers témoins de la mémoire de notre quartier face à la future gare du grand paris, nous avons décidé de nous battre. C’est pourquoi nous mènerons plusieurs actions afin de revendiquer notre droit à exister dans un projet de ZAC appelé « Les lumières Pleyel ». Dire qu’il ne peut exister de lumière sans mémoire des habitants qui ont fait le cachet historique de notre ville.